Le mot de Julia :
« La région de l'Altaï est le berceau des peuples turciques (dont une partie a migré pour donner naissance à la Turquie d'aujourd'hui). Ayant des frontières avec la Mongolie, la Chine et le Kazakhstan, diverses influences s'y sont mêlées en terme de consommation de thés et d'infusions. Le territoire lui-même fournit de nombreuses variétés de plantes que l'on cueille à l'état sauvage, dans d'immenses prairies, la forêt ou à flanc de montagne. Plusieurs de ces plantes sont qualifiées d'adaptogènes parce que, si on les consomment régulièrement, elles améliorent la capacité de l'organisme à récupérer de situations de stress qui ont été vécues, ou de se préparer à y répondre.
Les plantes adaptogènes (ou " super-herbes ") ont à la fois un effet tonifiant et régulent l'humeur, raison pour laquelle on parle d'une action globale de leur part sur l'organisme. Elles ont été consommées pendant des siècles dans la région de l'Altaï (elles sont présentes aussi dans les médecines chinoises et ayurvédiques), mais le qualificatif d'adaptogène n'apparaît qu'en 1947, du fait du scientifique soviétique Dr. Nikolai Lazarev. Les applications de ses recherches furent des plus variées, d'abord aux soldats pour renforcer leur résistance au stress de la guerre, plus tard aux sportifs participants aux jeux olympiques, aux cosmonautes, ...
C'est dire à quel point le recours très ancien des turciques aux pouvoirs des plantes de l'Altaï a été validé par l'époque moderne.
J'ai assemblé dans cette recette les plantes parmi les plus efficaces, tout en prenant soin de la rendre très agréable à boire » .
